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L’agence SCIENCE PRESSE aveuglée par sa religion évolutionniste

Dernière mise à jour : 11 janv. 2023

Par Julien Perreault, B. Sc. (mathématiques)


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L’agence science presse aveuglée par sa religion évolutionniste. J’aimerais apporter quelques commentaires sur l’article « La fin des religions »1 publié par l’Agence science presse, en commençant par le choix du titre. En effet, l’auteur semble affilier religion et créationnisme malgré le fait que la théorie créationniste ne soit pas enseignée à l’école comme l’a été le catéchisme, et comme l’est aujourd’hui le mythe de l’évolution. L’auteur simule une inversion des rôles, alors que c’est la théorie de l’évolution qui est imposée comme vérité absolue dans nos écoles. C’est donc cette théorie seule qui peut être qualifiée de religion.


L’article mentionne deux études et donne faussement l’impression qu’elles appuieraient l’évolution. La première, une étude statistique sur la distance génétique entre plusieurs représentants d’une espèce de bactérie colonisant l’estomac de l’humain (Helicobacter pylori), ne concerne pas l’évolution mais plutôt la migration des populations humaines sur le globe. D’ailleurs le rapport rédigé à cet effet s’intitule « Traces of Human Migrations in Helicobacter pylori Populations »2.


Voici un extrait de l’article concernant la deuxième étude :

« … deux variétés, c’est-à-dire deux espèces différentes de levures, Saccharomyces cerevisiae and S. mikatae, ont été ramenées, en laboratoire, à une seule: en l’occurrence, leur ancêtre commun avant que leurs routes ne se séparent. »


Cette « méthode de preuve » est totalement illogique. Évidemment, les organismes vivants ont des caractéristiques communes parce qu’ils accomplissent des fonctions communes, et c’est le cas des unicellulaires eucaryotes (les levures entres autres). La fonction de base de tout être vivant est la reproduction. Cette fonction implique la reproduction de la membrane, des organites et surtout la réplication de l’information génétique. Les deux levures en question ont en commun au minimum l’information génétique permettant de synthétiser toutes les protéines vitales qui leur permettent de fonctionner et de se reproduire. Pas étonnant qu’en les réduisant on aboutisse à quelque chose de très semblable. L’article de l’Agence Science Presse interprète religieusement cette information génétique commune comme l’information génétique provenant d’un « ancêtre commun ». La science, qui fonctionne tout autrement, nous enseigne qu’il s’agit simplement de similitudes reliées à une similitude dans les fonctions.


D’ailleurs, des études assez récentes ont établi à 100 le nombre théorique de protéines (et donc de gènes) minimales pour qu’un organisme vivant puisse fonctionner et se reproduire3 (on parle ici d’unicellulaire). Par expérimentation sur la bactérie Mycoplasma genitalium, cette limite minimale a été établie à 256 gènes. Cela démontre d’une part qu’il existe une base commune d’information génétique dans le monde vivant. Les enzymes polymérases qui permettent la synthèse de l’ADN sont un exemple de protéines/gènes essentiels et communs à toutes cellules. D’autre part, cette découverte donne tout le crédit scientifique à la théorie créationniste concernant l’origine de la vie. En effet, nous pouvons conclure de façon définitive que la vie n’a jamais pu exister sous une forme simple. Dans sa forme la moins complexe, la vie posséderait au minimum entre 100 et 256 gènes (notez qu’aucun organisme vivant connu ne possède moins de 517 gènes ). Alors, comment peut-on croire qu’une molécule d’ADN de 100 gènes (chaîne de plusieurs dizaines de milliers de bases), une membrane, des molécules d’ARN, des ribosomes ainsi que plusieurs enzymes essentiels pourraient se former et se rejoindre en un lieu X du globe spontanément et interagir parfaitement, et ce sans cause intelligente, mais plutôt par le concours du hasard ! Bref, la confirmation du génome minimal est une preuve irréfutable en faveur de l’origine de la vie par une cause intelligente.


En conclusion, en plus de ne pas appuyer l’évolution, ces deux études sont loin de réfuter la théorie créationniste. L’évolution dans sa définition fondamentale établit que les organismes vivants ont la capacité d’acquérir de l’information génétique additionnelle (via des mutations aléatoires) produisant de nouvelles structures morphologiques (semble-t-il que la grenouille pourrait vraiment se transformer en prince …). Or, aucune des deux études n’affiche d’arguments en ce sens. Le créationnisme pour sa part établit que l’information génétique est l’œuvre d’une cause intelligente. Il est possible que cette information soit inactivée ou modifiée par des mutations génétiques (expliquant possiblement le parasitisme), mais jamais on n’observera l’augmentation de la quantité d’information génétique d’un organisme par mutation de telle sorte qu’une bactérie passerait de 500 gènes à 510 gènes et posséderait ainsi 10 protéines/fonctions nouvelles s’intégrant au reste de l’organisme. En conséquence, l’article de l’Agence Science Presse ne démontre aucune réfutation à la théorie créationniste mais donne plutôt une interprétation religieuse de phénomènes autrement expliqués par la biologie cellulaire ainsi qu’une aversion émotive et démesurée envers les créationnistes.


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