par Brian Thomas, MS *
La comète Hartley 2 est un objet bizarre, en forme d’haltère, qui sur son orbite tourne sur lui même comme s’il dégringolait. Tout les six ans et demi, lorsqu’elle est proche du soleil, une extrémité crache du gaz carbonique si violemment qu’elle rejette régulièrement des blocs de glace. Les astronomes se cassent la tête sur la façon dont un si petit objet pourrait encore avoir autant d’énergie et de matière après des milliards d’années d’existence.
En novembre 2010, la mission de la NASA EPOXI a volé assez près de la comète Hartley 2 pour permettre de capturer des images impressionnantes de l’éjection de ses gaz. La plupart des données recueillies ont été analysés. Récemment sur Space.com, Michael A’Hearn, de L’Université du Maryland a dit «Parmi les comètes visitées par des vaisseaux spatiaux, Hartley 2 est dans une classe à part»1.
Tout d’abord, la comète semble jeune. Space.com a rapporté:
Pour commencer, son noyau contient une abondance de dioxyde de carbone (CO2 sous forme solide que l’on nomme de la glace sèche). Ceci est un matériel volatil, il brûle facilement. Les scientifiques s’attendaient donc qu’une bien plus grande quantité aurait dû brûler dans les 4,5 milliards d’années depuis la formation de la comète avec le reste du système solaire1.
En fait, comme publié dans le ICR News, lorsque les données du survol étaient fraîches, on s’attendait non seulement « que beaucoup plus » de CO2 aurait brûlé, mais que tout le CO2 aurait brûlé, il y a des éons.2
Une analyse détaillée de la comète Hartley 2 a été publié dans la parution du 17 Juin de Science .3 A’Hearn, l’investigateur principal de l’étude, a envoyé un courriel à Space.com.:
Nous sommes encore à essayer de démêler les implications pour la formation. La grande question demeure, ou du moins celle qui m’intéresse la plus : pourquoi il y a tant de CO2 dans cette comète et pourquoi une telle différence entre les deux extrémités.1
Personne ne sait comment cette pierre volante de l’espace d’un mile de long (1.6km) pourrait encore avoir du dioxyde de carbone après des milliards d’années. Mais c’est une histoire commune dans le monde de l’astronomie. Personne ne sait aussi comment pourrait encore exister le matériel qui fournit Encelade d’une fontaine qui a un puissant jet 4.
La comète montre également un “état d’excitation” de la rotation, y compris un “mouvement hochant” qui était inattendu. Les auteurs du rapport scientifique ont déclaré: «Ces changements sont présumés être causé par le dégazage. » 3 Mais après 4,5 milliards d’années, comment pourrait le dégazage de cette comète être toujours en mesure de générer suffisamment de force pour déplacer cette comète de 300 mégatonnes ? 5 Le tout aurait dû avoir arrêté et transformé en poussière d’espace en seulement une fraction de ces supposés milliards d’années de vie.
La comète Hartley 2 paraît très jeune. L’explication la plus “scientifique” devrait être celle qui correspond le plus aux données tout en contenant le moins d’hypothèse. Si elle semble jeune, c’est peut-être parce qu’elle est jeune – même si son âge maximal doit être mesuré en milliers, et non pas des milliards d’années. 6
Références
Wolchover, N. Quirky Comet Hartley 2 Confounds Theories on Early Solar System. Space.com. Affiché sur space.com le 16 juin, 2011, vu le 16 juin, 2011.
Thomas, B. NASA Photographs Young Comet. ICR News. Affiché sur icr.org le 12 novembre, 2010, vu le 16 juin, 2011.
A’Hearn, M. F. et al. 2011. EPOXI at Comet Hartley 2. Science. 332 (6036): 1396-1400.
Thomas, B. Planetary Quandaries Solved: Saturn is Young. ICR News. Affiché sur icr.org le 7 mai, 2009, vu le 17 juin, 2011.
Lisse, C. M. et al. 2009. Spitzer Space Telescope Observations of the Nucleus of Comet 103P/Hartley 2. Publications of the Astronomical Society of the Pacific. 121 (883): 968-975.
Voir aussi Humphries, D. R. 2005. Faits appuyant l’hypothèse d’une terre jeune http://www.creationnisme.com/2009/05/terre_jeune/
Crédit image: NASA / JPL
* M. Thomas est rédacteur scientifique à l’Institute for Creation Research.
Traduit avec permision de http://www.icr.org/article/6217/ par Laurence Tisdall et Daniel Arsenault (06/2011)
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