Une majorité importante de scientifiques sont effectivement des croyants évolutionnistes. Ceci dit, le nombre de scientifiques créationnistes est si important qu’il ne peut être ignoré. Par exemple, vous trouverez ici (http://www.answersingenesis.org/home/area/bios/) une liste de scientifiques membre de l’Institute for Creation Research. La majorité de ces personnes possèdent des doctorats dans des domaines tels la biologie, la biochimie, la microbiologie, …
Aussi, nous ne devons pas ignorer qu’il existe plusieurs centres de recherche et organisations créationnistes qui regroupent chacune plusieurs dizaines et même centaines de scientifiques qualifiés. Par exemple, la Creation Research Society (http://www.creationresearch.org/) regroupe des centaines de membres ayant au minimum une maîtrise en science. Pour connaître d’autres organisations créationnistes voir :
Mais la véritable question est : Pour une théorie scientifique, quelle est la relation entre popularité et validité. La réponse à cette question s’impose d’elle même lorsqu’on connaît la notion, bien présente en science, de paradigme et de ses effets sur la recherche scientifique :
Le paradigme L’évolution est un paradigme, c’est-à-dire une théorie largement acceptée sans vérification et qui sert à dicter la direction des recherches scientifiques. L’utilisation de paradigmes en science comporte principalement un grand avantage mais de multiples effets pervers. L’avantage est de focaliser les recherches dans une direction à la fois. Tous les désavantages du paradigme contribuent significativement à supprimer le caractère objectif de la science. Nous présentons les exemples suivants tirés de l’ouvrage Pitfalls in Human Research :
Les scientifiques deviennent conditionnés à ne considérer qu’une seule alternative possible. Il a été démontré plus d’une fois que l’approche la plus productive (mais la plus coûteuse) est de considérer plusieurs modèles explicatifs pour un problème donné ;
Les scientifiques travaillant dans le cadre d’un paradigme pendant des années deviennent complètement fermés à l’idée de la remise en question du paradigme qui constitue, dans les faits, une simple théorie qui n’a jamais été validée ;
Les scientifiques sont portés à manipuler les données pour favoriser la conclusion à laquelle ils adhéraient à priori. Plusieurs cas importants sont documentés dans l’article Pitfalls in Human Research. Si les données ne produisent pas les résultats escomptés, elles sont considérés comme « défectueuses » … Autrement dit, les données sont rejetées mais la théorie n’est pas remise en question, ce qui constitue une démarche sérieusement biaisée ;
Les nouvelles théories sont rarement acceptées par une persuasion rationnelle. Les tenants d’un paradigme témoignent généralement d’une résistance très prononcée aux découvertes qui invalident leur théorie ;
Les recherches qui rapportent des résultats concordant avec le paradigme sont considérées comme acceptables alors que celles qui rapportent des résultats non concordants (ou négatifs en regard du paradigme) sont jugées inacceptables ;
C’est donc dans ce contexte du paradigme évolutionniste que la théorie créationniste doit s’imposer. Par exemple, les recherches dans le domaine de la paléontologie démontrent aujourd’hui que le registre fossile est discontinu tel que le prédisait la théorie créationniste. Pourtant, les revues scientifiques continuent de mettre l’accent sur des fragments de fossiles qui permettraient supposément d’établir un « lien de parenté » entre deux espèces. La communauté scientifique refuse donc massivement de faire place au modèle alternatif qui possède une puissance prédictive bien supérieure. La complexité extrême des organismes vivants constitue un autre exemple de fait observé qui est énormément mieux expliqué par la théorie créationniste. Par exemple, nous savons aujourd’hui que la cellule la moins complexe qui soit (la bactérie Mycoplasma genitalium) possède près de 500 gènes (Nancy A. Moran Microbial Minimalism: Genome Reduction in Bacterial Pathogens, Cell, Vol 108, 583-586, 8 (mars 2002).
Si l’on accepte la théorie créationniste, nous pouvons concevoir que la vie n’existe pas sous forme simple (c’est-à-dire constituée de simples interactions linéaires) puisqu’elle est l’œuvre d’une création intelligente. Dans le modèle évolutionniste, nous prévoyons que la vie peut se trouver sous une forme très simple (par exemple, une simple membrane avec 1 ou 2 gènes et quelques biomolécules). Nous savons très bien aujourd’hui que de tels organismes n’existent pas et qu’ils ne pourraient pas exister. En fait, la recherche scientifique a prouvé qu’aucune cellule à ADN ne pourrait fonctionner avec moins de 250 gènes.
Nous avons énuméré plusieurs faits qui nous permettrent d’établir qu’il n’y a qu’une très faible relation entre popularité et validité. Une théorie doit alors être strictement évaluée sur sa force prédictive, son caractère de réfutabilité ainsi que sur les données qui la supportent. Le caractère « popularité » n’est d’aucune utilité. Nous avons aussi fait un bref survol de deux exemples de données scientifiques qui sont beaucoup mieux expliquées par la théorie créationniste.
Quelques citations:
« Il est nécessaire de révéler un peu d’information sur comment les scientifiques travaillent, ce que les livres ne vous diront pas habituellement. Le fait est que les scientifiques ne sont pas aussi objectifs et impartiaux dans leur travail que ce qu’ils voudraient que l’on pense. La majorité des scientifiques forment leur idée sur le fonctionnement du monde non pas au travers d’un processus rigoureusement logique mais plutôt au travers d’intuitions et de suppositions. Comme tous les individus, ils croient souvent quelque chose comme étant vrai bien avant d’avoir assemblé les solides évidences qui convaincraient quelqu’un d’autre. Motivé par la foi dans ses propres idées et par le désir d’acceptation par ses pairs, un scientifique va travailler plusieurs années en sachant dans son cœur que sa théorie est correcte mais en inventant expériences par-dessus expériences et en espérant que les résultats supporteront sa position. » Boyce Rensberger, How the World Works, William Morrow, NY, 1986, pp. 1718.
“Multiple hypotheses should be proposed whenever possible. Proposing alternative explanations that can answer a question is good science. If we operate with a single hypothesis, especially one we favor, we may direct our investigation toward a hunt for evidence in support of this hypothesis.” (Campbell N.A., Reece J.B. & Mitchell L.G., “Biology,” [1987], Benjamin/Cummings: Menlo Park CA, Fifth Edition, 1999, p.14)
“While the admission of a design for the universe ultimately raises the question of a Designer (a subject outside of science), the scientific method does not allow us to exclude data which lead to the conclusion that the universe, life and man are based on design. To be forced to believe only one conclusion–that everything in the universe happened by chance –would violate the very objectivity of science itself.” (Werner Von Braun, Ph.D., the father of the NASA space Program, in an open letter to the California State Board of Education on September 14, 1972. http://www.answersingenesis.org/articles/cm/v16/n2/von-braun)
“The success of Darwinism was accompanied by a decline in scientific integrity. … To establish the continuity required by the theory, historical arguments are invoked even though historical evidence is lacking. Thus are engendered those fragile towers of hypotheses based on hypotheses, where fact and fiction intermingle in an inextricable confusion … where deficiencies of the data were patched up with hypotheses, and the reader is left with the feeling that if the data do not support the theory they really ought to.” (Dr. W. R. Thompson, Canadian entomologist, in the introduction to the 1956 reprint of Darwin’s Origin of Species).
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