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Des écureuils jurassiques?

Dernière mise à jour : 30 août 2022

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Par Brian Thomas, M.Sc.*


Les mammifères du Jurassique ont récemment fait les manchettes, alors que des paléontologues chinois décrivaient, dans la revue Nature, six minuscules squelettes comprenant trois nouvelles espèces.1 Les fossiles, ressemblant à des écureuils, rompent avec l’idée longuement entretenue que la plupart des mammifères dits « de l’ère des dinosaures » avaient une allure de musaraignes. En effet, ces mammifères nouvellement découverts vivaient, selon toute apparence, dans les arbres, et non sous terre comme les musaraignes. Ces nouveaux fossiles aident-ils les évolutionnistes à clarifier leur histoire de l’origine des mammifères, ou causent-t-ils encore plus de difficultés dans la saga troublée de l’évolution?


Un communiqué de presse de l’American Museum of Natural History dit : « Les animaux, que les chercheurs ont placés dans un nouveau groupe, ou clade, appelé Euharamiyida, ressemblaient probablement à de petits écureuils.»2 S’ils ressemblaient à des écureuils, peut-être qu’ils étaient des écureuils. Et s’ils étaient tout simplement des variétés anciennes appartenant au genre de l’écureuil et qui seraient maintenant éteintes, alors les chercheurs n’auraient pas besoin d’inventer un nouveau nom de groupe ou de clade. De la même façon, les ours des cavernes vivaient autrefois en Europe mais, aujourd’hui, seulement leurs proches cousins vivants, comme le grizzli, l’ours polaire et les variétés de l’ours noir, parcourent encore notre monde.


Ces nouveaux écureuils nous rappellent le mammifère fossile chinois avec un dinosaure dans son estomac que les évolutionnistes ont nommé Repenomamus robustus. Le fossile ressemblait à un diable de Tasmanie. Pourquoi donc lui donner un nom différent?3


Cette description de ce qui correspond essentiellement à trois écureuils jurassiques force un nouveau regard en ce qui concerne le conte évolutionniste de l’origine des mammifères. Ne devrait-on pas découvrir des formes de transition dans ces strates rocheuses profondes au lieu de mammifères complètement formés qui s’identifient facilement avec les variétés modernes? De plus, pourquoi les écureuils n’ont-ils pas évolué en une autre espèce de mammifères après tant d’hypothétiques millions d’années? Ces fossiles montrent clairement que les écureuils ont toujours été des écureuils. Et comme il arrive souvent avec les découvertes de nouveaux fossiles, les auteurs évolutionnistes de l’étude ont du mal à interpréter les descriptions de ces trois nouvelles espèces de mammifères, tentant de définir quel genre de mammifères aurait pu évoluer le premier, quels spécimens doivent être regroupés pour démontrer l’ascendance évolutive, ou quelles espèces spécifiques constituent les ancêtres et lesquelles sont les descendants.


La raison pour laquelle les formes fossiles s’insèrent si mal dans les paradigmes de la théorie de l’évolution est qu’elles ne présentent tout simplement pas les connexions attendues entre les créatures soi-disant « en évolution ». Au contraire, chaque mammifère apparaît avec une série de caractéristiques entièrement fonctionnelles, interdépendantes et intégrées.


Par conséquent, un scientifique pourrait construire un tableau de l’évolution des mammifères fondé sur une présumée progression de dents fossilisées, mais ce « pedigree familial » aurait tendance à ignorer d’autres caractéristiques clés propres à certains mammifères seulement. Les tentatives de « résoudre » cette situation supposent souvent, contre toute attente, que les fonctionnalité ne respectant pas le pedigree proposé doivent avoir miraculeusement évolué à plusieurs reprises. Quel gâchis.4


Parfois, on construit un nouveau tableau qui prend en considération différentes caractéristiques corporelles mais qui, en retour, va à l’encontre de la progression suggérée dans le tableau original influencé par les dents fossilisées. Ainsi, les auteurs de l’étude de la revue Nature ont soumis un nouveau tableau explicatif de l’évolution des mammifères en se basant partiellement sur ces trois espèces nouvellement nommées, mais ils ont admis que leur tableau « suggère que le détachement des os postdentaires a dû évoluer deux fois, indépendamment, au début de l’évolution des mammifères. »

1 (Ndt : Les évolutionnistes croient que les os vers l’arrière de la mâchoire inférieure des reptiles (appelée « dentaire ») auraient évolué et seraient devenus les os du tympan (de l’oreille) chez les mammifères.)



Quelle observation scientifique permettrait de choisir entre l’hypothèse selon laquelle les os postdentaires ont évolué de leur position détachée deux fois et celle que Dieu les a créés détachés chez certains mammifères, et fixés chez d’autres comme il Lui semblait bon?

Ces nouveaux mammifères ressemblant à des écureuils et trouvés en Chine ne font que confirmer ce que l’un des manuels évolutionnistes les plus respectés dit à ce sujet: « Les relations entre ces ordres de mammifères primitifs ont été et sont encore l’objet de nombreux différends.» 5


Les scénarios évolutionnistes sont souvent en conflit les uns avec les autres, et de nouveaux fossiles intensifient généralement les litiges de longue date. Ces descriptions de fossiles d’écureuils du Jurassique ne font pas exception, et elles confirment que les types de mammifères ont été conçus dès le départ.


 

Références

  1. Bi, S., Y. Wang, J. Guan, X. Sheng, et J. Meng. Three new Jurassic euharamiyidan species reinforce early divergence of mammals. Nature. Publié en ligne le 10 septembre 2014, DOI:10.1038/nature13718. Traduction libre.

  2. Snyder, K. Researchers Discover Three Extinct Squirrel-like Species. American Museum of Natural History Press Release # 78. Publié sur hmnh.org, 10 septembre 2014, consulté le 23 septembre 2014. Traduction libre.

  3. Thomas, B. 2013. The Details Are in the ‘Devil.’ Acts & Facts. 42 (3): 18.

  4. Voir aussi Thomas, B. 2013. The Unpredictable Pattern of Bioluminescence. Acts & Facts. 42 (4): 17.

  5. Colbert, E. et al. 2001. Colbert’s Evolution of the Vertebrates, 5th Ed. Wiley-Liss, 281. Traduction libre.

Crédit image: Karakal (Wikipedia)

Traduction: Laurence Tisdall et Julie Charette (http://www.icr.org/article/jurassic-squirrels/) * M. Thomas est rédacteur scientifique à l’Institute for Creation Research. Article publié le 3 octobre 2014.

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